CPGE

Témoignages

Par SOLENN AUTRET, publié le dimanche 2 février 2020 19:19 - Mis à jour le dimanche 2 février 2020 19:19

Pour Thomas, qui étudie à l’ESIGELEC (École supérieure d’ingénieurs en génie électrique, dans la Seine-Maritime), le point fort de son école est son ouverture à l’international. Le pourcentage élevé d’étudiants étrangers à l’ESIGELEC – près d’un tiers ! – est un bel exemple de l’intérêt que les écoles d’ingénieurs portent à la variété des profils qu’elles cherchent à recruter.

Adrien, en première année à l’ENS Rennes (École Normale Supérieure de Rennes), a le statut d’élève fonctionnaire stagiaire au sein du département Mécatronique de son école. Avant d’intégrer cette école prestigieuse, il a fait une première année de CPGE en MPSI, à la suite de laquelle il a poursuivi en PTSI/PT à Bourdelle, préférant l’enseignement plus « pratique » dispensé en PTSI/PT à l’enseignement très théorique de la MPSI. Dans son département à l’ENS, il côtoie des élèves issus d’autres filières, mais il assure que les connaissances qu’il a acquises en PTSI/PT l’avantagent par rapport aux autres.

Pour Quentin, en première année aux Arts et Métiers, son école se démarque par la puissance de son réseau. Le réseau d’une école est une association regroupant les élèves et anciens élèves et est fondé sur les valeurs du partage et de la solidarité. Par exemple, cette association facilite le contact avec les entreprises et les recruteurs, peut proposer de l’aide financière aux entrepreneurs ou à ceux souhaitant reprendre une entreprise, voire offrir des bourses aux étudiants méritants… Dans le cas des Arts et Métiers, ce réseau compte plus de 30 000 membres, ce qui en fait le réseau européen le plus important d’anciens élèves d’une école d’ingénieurs.
Les Arts et Métiers sont accessibles par d’autres filières que la PTSI/PT, mais Quentin insiste sur le fait que la PT est avantagée sur ce concours : près de 25% des candidats au concours des Arts et Métiers sont acceptés. Plus généralement, c’est en PT qu’on observe le meilleur rapport entre le nombre de places disponibles dans les différentes écoles d’ingénieurs accessibles et le nombre de candidats.

Bien qu’ils suivent maintenant des parcours très différents, ces trois élèves s’accordent sur le fait qu’ils sont très satisfaits de leurs années en CPGE au lycée Antoine Bourdelle, qu’ils ont été très bien préparés aux concours de deuxième année, notamment aux épreuves orales, et qu’ils recommandent sans retenue la filière PTSI/PT du lycée Antoine Bourdelle aux étudiants aspirant au métier d’ingénieur. Par Timothée Blondiaux., élève stagiaire polytechnicien.